En ce mois de janvier,
porté par le courant
M’arrive un noir CD- des chansons
torturées
Aux guitares vrillées,
aux sombres destinées-
Empli de mélodies, comme
le chant des mourants.
Marylin hait Manson, cet
empereur est pâle,
Jetant bas les habits,
nettoyant l’artifice
Il a composé sec, épuré ses
offices.
De son chant acéré il a
gardé le râle.
Moins violent plus posé,
cet homme est musicien
Son talent est réel et sa
plume d’acier,
Il se livre sans fard,
malgré son air de chien.
Adieu crucifixions, sortilèges,
démons
Fort moment plus sincère,
cet espace reflète
Un artiste complet,
créateur d’émotions.