ll me faut
ici saluer bien bas et faire deux révérences devant la troupe "Feu!
Chatterton" et leur admirable chanson, La Malinche.
Messires, à vos pieds je jette mon épée, je vous dédie ma plume et lèverai une chope à votre bienfait.
Loin des carcans et des formats, ces gentilshommes déclament leurs dires et déclinent force notes avec bravoure et hardiesse. Ils ont mon affection.
Bravant la médiocrité ou la banalité sournoise, ils n'ont point hésité.
Des farauds, des fâcheux et des sbires sans scupules déversent en nos oreilles tant de comptines sans style, répétées à loisir jusqu'à faire tressaillir nos âmes, voire les assommer. Et mon chagrin est grand de les voir prospérer. Je leur veux déconfiture, ou qu'on les batte au sang, qu'on les mette enfin aux fers !
Revenons à cette noble brigade.
Leur panache est superbe et leur éloquence rare. Je les cite : "Madame je jalouse ce vent qui vous caresse la joue...", mais diantre, cela est fort galant !
Vous m'avez enjoué, esbaudi en d'exquises délices : je vous en saurai gré pour les siècles à venir. Nous avons grand besoin de poètes admirables.
ô vous Feu! Chatterton : ne fuyez les batailles où la gloire vous engage, le chemin sera long, la route sera rude. Nous avons soif de tout votre équipage pour affronter l'ennui, dissiper les tourments de la morosité. La vie sans allégresse n'est que tourments.
Nous vous demandons, un genou à terre, d'écrire encore de si plaisantes chansons.
Et pour clore ce compliment, je citerai La Bruyère : "Il y a dans l'art un point de perfection, comme de bonté ou de maturité dans la Nature".
Vous en approchez et démontrez là votre vigueur créative. Continuez ainsi, nous en sommes ravis et le serons toujours.
Jérôme "Jourdain" V.
Messires, à vos pieds je jette mon épée, je vous dédie ma plume et lèverai une chope à votre bienfait.
Loin des carcans et des formats, ces gentilshommes déclament leurs dires et déclinent force notes avec bravoure et hardiesse. Ils ont mon affection.
Bravant la médiocrité ou la banalité sournoise, ils n'ont point hésité.
Des farauds, des fâcheux et des sbires sans scupules déversent en nos oreilles tant de comptines sans style, répétées à loisir jusqu'à faire tressaillir nos âmes, voire les assommer. Et mon chagrin est grand de les voir prospérer. Je leur veux déconfiture, ou qu'on les batte au sang, qu'on les mette enfin aux fers !
Revenons à cette noble brigade.
Leur panache est superbe et leur éloquence rare. Je les cite : "Madame je jalouse ce vent qui vous caresse la joue...", mais diantre, cela est fort galant !
Assurèment !
Et nous parlez de Cortez, de provinces andalouses, de rancoeurs et d'amours : que ce poème est beau, quelles tournures jolies.Vous m'avez enjoué, esbaudi en d'exquises délices : je vous en saurai gré pour les siècles à venir. Nous avons grand besoin de poètes admirables.
ô vous Feu! Chatterton : ne fuyez les batailles où la gloire vous engage, le chemin sera long, la route sera rude. Nous avons soif de tout votre équipage pour affronter l'ennui, dissiper les tourments de la morosité. La vie sans allégresse n'est que tourments.
Nous vous demandons, un genou à terre, d'écrire encore de si plaisantes chansons.
Et pour clore ce compliment, je citerai La Bruyère : "Il y a dans l'art un point de perfection, comme de bonté ou de maturité dans la Nature".
Vous en approchez et démontrez là votre vigueur créative. Continuez ainsi, nous en sommes ravis et le serons toujours.
Jérôme "Jourdain" V.