The Endless River, le
nouvel album de Pink Floyd sortira, pour le bien de nos oreilles, le 10
novembre. L’occasion de revenir sur un de leurs talentueux albums : Meddle
(1971).
Le sixième album est une
claque instrumentale, tout comme son frère âgé d’un an de plus : l’Atom
Heart Mother (1970). Il transporte le voyageur floydien sur un coussin d’airs harmonieux
dans un nouvel univers psychédélique.
Le premier morceau One Of These Days, est une invitation au
voyage vers le monde de la bande à Gilmour/Waters. L’introduction à la basse de
Roger Waters est juste magnifique et frissonnante. A la 4ème minute
de la chanson, c’est l’envol vers ce paradis musical des Floyd.
A Pillow of Wind, Fearless et San Tropez fait traverser l’explorateur sur
un voluptueux nuage, porté par les slides de David Gilmour et l’influence
country-rock en vogue en cette année 1971.
Seamus est l’ovni de l’album, les aboiements du
chien de leur collaborateur Steve Marriot s’harmonisent avec le côté blues de
la chanson. La performance de l’animal sera immortalisée lors du Live at
Pompei de 1972.
Le morceau Echoes est le grand final de cette exploration
floydienne. La chanson est l’apogée du voyage. Aux environs de la 18ème
minute, le voyageur est propulsé vers un dernier saut rêveur et mélodieux,
pour, enfin, revenir en douceur sur son canapé.
Meddle rejoint son frère
Atom Heart Mother pour être les préparatifs du prochain voyage. Une balade qui
sera portée vers la Lune, le Dark Side Of The Moon de 1973.
L’année où prolifèrent de grands crus du rock progressif.
Thomas Monot