vendredi 13 juin 2014

Frédéric Chezal, merci pour ton « dansant cérébral », ça f'sait une paye qu'on l'attendait

Mais quel est ce drôle de type qui arrive comme ça et nous dit : « hey les gens ! j'ai inventé un nouveau style musical qui s'appelle le « dansant cérébral » ». Ce mec là se nomme Frédéric Chezal et dit aussi ne pas savoir chanter. J'ai pourtant l'impression d'entendre du Jean-Louis Aubert, notamment sur sa chanson Tepo où il parle d'un de ses plus fidèles compagnons de route, un ami, un vrai, ou du Bashung dans l'atmosphère donné à Il est au sommet par exemplequi elle parle d'un homme qui rêve d'Afrique et de paix, tant le monde dans lequel il vit se montre agressif, monde qui envoie des chiens armés de la tête aux reins. 
Ses chansons sont de thèmes divers, parfois à la limite du sérieux – comme dans la dernière piste citée –, mais souvent délirants. Ouais celles-ci, les barrées, parlent de surf, de bars, de clopes et surtout de meufs ! Il a d'ailleurs remarqué que ces dernières adoraient danser et c'est pour ces belles qu'il a décidé de composer à l'aide de sa guitare. Afin de donner du relief à cette jolie folie, d'autres musiciens l'accompagnent. Basse, percus, violon, claviers and co sont donc au rendez-vous auriculaire. 

A l'écoute des cinq titres mis en ligne sur son site, je suis resté pantois, parce que de prime abord, ça paraît totalement loufoque (allez voir son site vraiment, il vaut l'détour). Le son délivré s'avère au final poétique, que ce soit dans la voix un peu nonchalante, mélancolique même par moment, dans les mots utilisés ou bien dans l'orchestration qui s'apparente à du dansant cérébral certes, mais aussi à du bon p'tit rock bien emmené, un peu à l'Archimède dans l'délire.
Je pense que Frédo, qui se la joue à l'arrache mais qui au final nous pond des textes bien travaillés, va vite se faire connaître tant son style est novateur et rafraîchissant. Et en plus la passion qui l'anime sont les voitures volantes ! Bordel c'est quand même pas rien et la vache, y'a mon cerveau qui s'met à tortiller du cul là.

« Je connais un grand bar
Qui s'appelle Barobar
Dedans dedans dedans
Il y a un baobab »


Allez-y écoutez, vous allez craquer, filles comme garçons, telles de vieilles chips en manque de sel !


Marc C.

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