dimanche 23 novembre 2014

Mystery Machine envoie du lourd and I like it, yes I do

Ayant le privilège de suivre les nouveautés et les sorties du fort bon label CLOSER RECORDS, Songazine s’efforce d’être fidèle à sa vocation. 
Notre mission sur cette planète bleutée et un peu pourrie est assez simple : défendre la musique qui en a (ici, cochez les cases au choix…a : une âme, b : du cœur, c : des couilles et d : les trois à la fois). 
Internaute ! Compte sur nous pour ne pas tomber dans le travers du bobo parigot branchouille, voire la snobinarde attitude ou encore la tronche de mou-du-genou qui jette une oreille dégoûtée sur les disques reçus. Niet ! Ici c’est la foire des pas pourris, le festival du crâne, le salon de la jolie culture. On expose, on partage, on fait des conférences pas rances. 
Plus ados que crados, bloqués sur la fan attitude au détriment de la blasée certitude. Quand c’est chroniqué, c’est approuvé. Gimme five.
Ce préambule exposé, ami lecteur, te voici capturé au lasso, l’œil rivé sur la page et le cœur qui bat la chamade ! Tu te dis, mi-curieux, mi-méfiant, mimolette… mais que diable va-t-on me proposer ? 
Sans plus tarder, envoyons la sauce, sortons le Luger du fourreau et attaquons tes oreilles par la face Mord. Il s’agit d’un combo au rock fort, d’un groupe qui tranche, d’une bande de saignants, j’ai nommé mes MYSTERY MACHINE. Leur tout dernier opus que tu pourrais t’offrir pour Noël, juste en cliquant ici, est une petite tuerie qui fait du bien aux oreilles tout en les nettoyant des saletés hop-flip-hop ou air and brêle que chacun capte par mégarde dans les ascenseurs ou les grandes surfaces (mais alors : pouah !).
Ces garçons ont digéré les Ramones, les Clash et les Ruts et s’ils ont un temps enregistré dans leur garage, il me semble qu’ils ont fucking cramé la baraque et dû s’enfuir en courant, vu la note d’électricité salée du compteur bleu qui usinait à dix mille tours minutes. 
Adios muchachos, les Mystery Machine sortent donc un album et c’est du lourd. 11 titres fumants comme l’acide sulfurique, brûlants comme le radium, corrosifs comme de la bile d’Alien. Voilà tout chaud « SunsetFatal Songs » et sa jolie couverture, et comme tu n’as pas encore déchiré la nappe, on te livre en pâture un premier morceau dont le petit blaze est « A Place So Fine ».
Tu n’es pas obligés de remercier, mais ferme donc la porte en sortant et finis cette bouteille, coiffe-toi, range ta chambre ou achète ce disque, mais sois sympa, arrête de sourire comme ça.


Jérôme « crazy gun » V.