mercredi 12 novembre 2014

Live Report- Ty Segall @ La Cigale

Je m’appelle Thibault, j’ai 21 ans et je suis parisien depuis fin septembre seulement. En ce mardi 21 octobre un peu frisquet, mon envie de découverte des salles de la capitale m’a poussé jusqu’à la Cigale. La cigale pour y vois Ty Segall justement. Depuis son album Twins de 2012, je m’étais juré d’aller un jour le voir en concert. Raté à Binic il y a deux ans puis lors de toutes ces précédentes dates parisiennes, son retour à Paris pour Manipulator était l’occasion que j’attendais. Manipulator qui est d’ailleurs pour moi l’un des meilleurs disques de l’année 2014, peut-être même le numéro 1. Furieux et dense, comme d’habitude pour le californien, l’album contient de purs moments de rock glam tout en mélodies en gardant une bonne dose de sauvagerie.

Autant dire que j’attendais ce mardi soir avec impatience. Arrivé sur les lieux, la salle est comble (le concert affiche complet depuis un moment) et l’excitation est bien présente. Ty est accompagné par ses acolytes de toujours, Mikal Cronin et Charles Mootheart en tête. Après le premier morceau « Manipulator », qui sert aussi d’ouverture à l’album et qui est mené ce soir par le manager du groupe au look de cow-boy déjanté, le concert vire à la démonstration de rock énergique et contagieux. Les morceaux s’enchaînent ravageurs et implacables. Je me surprends à « pogoter » sur des morceaux qui sont finalement faits pour et qui prennent  une dimension dingue sur scène. Manipulator est joué en entier ou presque, ponctué de quelques « classiques » du blondinet (il a sorti près de 15 albums à juste 27 ans) dont « You’re the doctor » de Twins. Ty Segall est entier sur scène et son attitude impressionne. Il saute, chante, enchaîne les riffs et les solos même allongé par la foule. La tension ne retombe qu’une fois le rappel terminé. 2 heures de concert presque pendant lesquelles j’ai pris une vraie claque. Depuis je m’entraîne à copier « The Faker » dans mon appartement et pas mal d’autres de ses morceaux simples mais terribles.
Si vous n’êtes pas encore convertis essayez, ça fait du bien.

 Thibault Bourgeais