vendredi 19 décembre 2014

Deux femmes puissantes

Mais oui, toi le petit taliban à l’esprit étroit et haineux. 
Mais oui, toi le macho prétentieux et vulgaire. 
Mais oui, toi l’homme sans galanterie, courtoisie ni respect pour l’autre et belle moitié de l‘humanité ! 
Bonshommes sans qualités, prenez garde et fermez la, la chronique qui suit rend hommage à celles que vous méprisez, voilez ou maltraitez. 
Les femmes sont fortes et douées, elles enchantent encore notre monde où filent les fusées, scrutent les drones, patrouillent les satellites et espionnent les robots. Guerre et guerre, massacres, pillages et gloutonnerie financière, avouons-le, tout cela est masculin, 100% masculin. A man man’s world, comme disait James Brown.   
Alors, quand chantent celles qui ont choisi d’être artistes dévouées à la cause des belles mélodies, nous devons poser un genou à terre, les écouter avec amour et sourire. Je joue une paire de dames et parie que vous aimerez ce qui suit.
Prenez l’exemple d’ULITA KNAUS ; non seulement est-elle superbe, mais en plus c’est une formidable chanteuse de jazz, catégorie Première Classe-Palace- Caviar ! Simplement, une déesse de passage sur Terre, que Songazine vous implore d’écouter et que la Sécurité Sociale devrait rembourser à 175% tant elle fait du bien aux oreilles, au cœur et au corps. Son album « The moon on my doorstep » est une somme de balades raffinées et suaves. Voici un conseil d’homme à homme de fait, nous avons là la B.O. d’une rencontre romantique. Ce disque est à la fois la flèche et Cupidon, le champagne et le dessert, le baiser et l’étreinte, le frisson et la caresse. Magnifique.



Prenez aussi le cas de KATE MILLER-HEIDKE et de son dernier CD: « O’Vertigo ». On entend ici une autre princesse, à l’étendue vocale très large, qui cavalcade sur des mélodies éblouissantes. Mélange réussi de piment et d’effervescence, de poivré et de sucré, bref du chaud bouillant qui nappe un fondant crémeux. Délicieux tout en restant un peu mystérieux. Une dégustation les yeux bandés, recouverts d’un foulard de soie noire. Adorable sorcière ! Notre âme lui est vendue avec remise maximale, le contrat est signé sans en lire une seule clause. Ô femmes à voix douce, sirènes et fées mélodieuses, continuez de faire fondre la glace noire qui tente de nous enserrer, et charmez le cœur des hommes aveuglés qui ne voient pas votre âme pure. Nous vous aimons sans réserve, papillons légers et gazelles suaves, walkyries bondissantes et héroïnes gracieuses, sans qui cette planète ne tournerait pas si rond.




Jérôme « in love » V.