mercredi 25 février 2015

Gentle Republic : aux charmes, citoyens


Deux.
Ils sont deux et pour fonder une République c’est déjà un bon début.
Laïque et indivisible, avec Liberté-Egalité-Fraternité sur le fronton des écoles et tout cela ? Pourquoi pas. Examen après écoute de leur EP.
A l’écoute de cet EP éponyme, on capte de solides fondations musicales. Chant à deux voix, sens de la pop mélodie, utilisation de jolis sons de synthés et de rythmes bien martiaux. Le vieux rock critic à l’oreille burinée détecte du New Order dans un titre comme « Better Run », très accrocheur et dansant. C’est un compliment, notez- le bien.
The River est plus langoureux et tout aussi plaisant, bien orchestré.
Triangular sonne juste, électronique impeccable, harmonies élevées et refrain passionnel. Là encore, Peter Hook et Bernard Sumner ne les renieront pas !
Le clip qui en fut fait mérite le coup d’œil, il est original et bien filmé, ce qui nous change des ralentis dans des voitures dans une rue aux USA, des faux concerts et des hipsters tristes qui font semblant de jouer dans un hangar désaffecté mais pas désinfecté. A voir
Le titre rêveur « Death of Thotsakan » m’a fait rechercher qui était ce Thotsakan. Dans la mythologie épique thaïe, il s’agit du roi des démons, pourvu de 10 visages et 20 bras, armé de plein de trucs qui coupent.
Donc chers amis de Gentle Republic, nous aimons votre EP, c’est beau et entraînant, n’invoquez pas de malédiction pour nous dévorer, nous serions même ravis de vous voir en concert et d’attendre vos prochaines œuvres.

Jérôme « Blue Monday » V.


PS : En plus vous êtes vraiment « gentle », alors que ma République à moi, la Vème, se comporte comme un véritable démon avec 20 bras qui me piquent tous ensemble un max  dans les poches et le compte en banque !    

Joana Balavoine (la fille) et Alexandre Mazarguil (le garçon)