Je ne suis pas un expert ès Metal, appréciant ce monde par petits morceaux,
via mes fils qui en sont grands explorateurs, adorateurs et pogoteurs
festivaliers. J’en aime l’esprit souvent chevaleresque, sincère et virtuose.
Les métalleux sont mes amis, je loue leur esprit festif et leur culte de l’amitié.
Musicalement, quand de belles voix s’y mêlent je suis conquis, quand ça
grogne et growle j’avoue être un peu à côté de la plaque (de… métal, aaah mais
suivez un peu !).
Me voilà prêt à écouter l’album de Stömb, aka THE GREY. Je mets le CD et
suis en mode « écoute-découverte ». Play !
Bilan : c’est instrumental. C’est fort, c’est achevé, puissant et
lancinant.
10 pistes, bombardées comme le tarmac d’un aéroport ukrainien. Plus de 5
minutes, jusqu’à 10 parfois, chaque morceau est un voyage qui part très loin.
Les morceaux sont donc longs et complexes, mais prenants. Guitares
incisives en couches torturées mêlées à des envolées aériennes. Batterie puissante
et qui fait vibrer le sol, vous savez…comme lorsque le Tyrannosaure arrive en
courant dans votre direction. Le tout avance et tonne, telle une divinité nordique
implacable et vengeresse.
Ce qui est appréciable dans ce disque est qu’il vous emmène très haut dans
un espace onirique et suggestif. Apocalypse, voyage dans l’espace-temps,
dystopie, choisissez ce qui vous inspire, Stömb tient le défi de vous y
propulser.
Aucun doute, ces 4 garçons sont doués, ont une belle oreille et du talent. The
Grey, pochette esthétique, de goût et très élégante est une réussite.
Je ne suis pas un expert ès Metal, mais vous confie avoir aimé ces instants
sauvages et beaux.
Après « The Grey », on attend avec impatience les autres couleurs ?
Jérôme « genome of
asphalt » V.
Bandcamp à écouter, ici