Il existe des groupes sur cette planète dont le nom est puissamment bien
trouvé. Trouver un bon nom pour un groupe est la première pierre pour bâtir un quelque chose dans le fouillis mondial
et gigantesque de l’offre culturelle pantagruélique qui est proposée aux cerveaux
curieux, les faibles d’esprit se contentant de la production sans saveur du
flot majoritaire et ultra-marketé (comme marketing, et non marqueterie).
Les fripons atypiques d’Iñigo
Montoya ont visé juste, car une poignée d’initiés connaissent la
réplique culte dite par Mandy Patinkin, homme aux multiples talents, voir cette
courte vidéo ! NB : mais oui, cet homme incarne aussi Saul Berenson
dans Homeland !!
Une fois l’accroche du nom passée, que trouve-t-on derrière, notamment dans leur Soundcloud, Bandcamp et les vidéos que l’on peut regarder à tête explosée.
Une fois l’accroche du nom passée, que trouve-t-on derrière, notamment dans leur Soundcloud, Bandcamp et les vidéos que l’on peut regarder à tête explosée.
Voici une musique dans le registre du bizarre lynchien, convoquant les
Meninblack des Stranglers, les sons faussement naïfs et des lyrics martiens
dans la langue de Prévert et Perec.
Exemple : La chanson « Joie », saccadée, du Woodkid glissant
qui aurait rencontré une bande de souris mutines, avec des paroles définitives
mais intrigantes. Le clip est un festival agréable pour les yeux (joli cartoon
du troisième type, merci à ceux qui ont réussi cette création : Romain André et Victor Brangoleau).
« Après le serpent » nous emmène dans une jungle incertaine,
pleine de reptiles et de généraux, alliant du funk tordu et des bruits peu
simples à identifier. Là encore, clip peu banal, de Zeugl.
« Nuit blanche » est à écouter au mois de juin vers 05h47, alors
que le jour s’est levé, et vous avez les yeux encore dilatés par une soirée
extraordinaire, ne voulant surtout pas vous coucher avant d’avoir eté boire un
café dans un port du bord de mer ou contemplé les calanques de Cassis, ou les
dunes de Saint-Lunaire, un dimanche matin.
En clair (ou en brouillé), la musique, comme les vidéos d’Iñigo Montoya !,
voilà qui est à classer dans le « beau bizarre », le pas comme les
autres qui étonne.
Iñigo Montoya , c’est comme le
piment dans les plats et les films avec des citations cultes : on peut vivre
sans mais ce serait dommage de passer à côté…