Le chroniqueur vous a déniché, fidèle lecteur de Songazine,
un groupe de Soul rock américain, qui fait un doigt d’honneur à tous les
emmerdements dans nos vies, grâce à leur musique entraînante et joyeuse. Nathaniel Rateliff & The Night Sweats.
Mené par le chanteur/guitariste aux allures d’un ours au cœur
d’or, Nathaniel Rateliff, le band nous pond l’album Self Titled. Ce condensé de blues, folk, soul vintage est un
véritable trésor auditif. A l’écoute, on oublie nos tracas quotidiens et on
retrouve le sourire. L’envie de dire « fuck »,
de tout balancer par-dessus les fenêtres, et de danser et de profiter des 40
minutes de bonheur. Les onze chansons sont inspirées de l’expérience personnelle du
chanteur « These songs
are about the struggles, I’ve had in my life. Drinking too much, that kind of
crap », raconte l’intéressé. Son message est clair, il veut
transmettre à son public, ce sentiment de danser le cœur brisé avec les larmes
à l’œil. En résumé, il faut aller de l’avant malgré tout. Son
dernier-né est une thérapie, pour cet homme revenu de loin et pour nous. L’orchestre
composé de Joseph Pope III (guitariste), Patrick Meese (batteur), Mark
Shusterman (claviers) greffé à un groupe de cuivre font partager de nombreuses musiques torrides et endiablées
tel : I’ve Need Never Get Old,
Trying So Hard Not to Know, Wasted Time, The Shape I’m In. Mention spécial,
au morceau S.O.B, le summum de
l’album et le résume bien. Le titre est le diminutif en anglais d’un juron
qu’on peut expliquer par : Fils d’une péripatéticienne. Avec ce chœur
de gospel en arrière-fond, la mélodie est chaude et groovy. Le refrain peut
être définit selon son créateur comme un « fuck it all ».
Pour approfondir dans l’univers de Natheniel Rateliff &
The Night Sweats, le chroniqueur vous conseille d’écouter Soul Man de Sam & Dave et Up
On Cripple Creek de The Band.
Par hasard, vous êtes à Paris le 14
octobre, ils passeront en concert dans le cadre du MaMA Festival.
Thomas Monot