Le Hellfest.
Festival formidable qui pétarade de décibels, de riffs et
larsens, de lumières et de rythmes façon usine sidérurgique qui a reçu une
commande de canons à la veille de la bataille de Stalingrad. Festival où la
bonne humeur et la bière coulent à flots, dans une ambiance amicale et
chaleureuse, n’en déplaise à certains tristes sires et sbires qui ont oublié
que leur idole avait la même chevelure abondante qu’un fan de Metal. Overdose d’eau
bénite pour esprits chagrins, étroits, mesquins mais n’oubliant pas les prochaines
échéances électorales, cela va sans dire.
A ceux-là, je me propose de faire un
tour en mode dissection post mortem des noms de groupes présents au Hellfest
2014. Nous observerons avec joie leur teint déjà livide tourner vers le
verdâtre ou peut être vers le vermillon. Quant à nous, fans de musique poivrée
pimentée, nous trinquerons entre amis et rirons une fois encore de ces préjugés
médiévaux. La provocation n’exclut jamais la bonne humeur et encore moins l’auto
dérision.
Et pan ! Revue non exhaustive d’appellations incon-trollées ;
Palme du nom le plus LOL à : Stinky Bollocks (eux, ils sont français
et puis, après deux jours de camping, bon, on sent qu’ils ont raison, avouons
le tout net)
Le plus clair dans sa promesse : Brutality will prevail.
Ceux qui vont droit au but : Incantation, Suppuration, Ulcerate, Obliteration.
Alors, on jouera à cadavres exquis ensemble après le set !
Les allusions culturelles musicales ou littéraires : Lez Zeppelin,
Buckcherry, The Black Dahlia Murder et Of Mice and Men (qui ose dire que les
métalleux ne sont pas des garçons et filles cultivés ?)
Ceux qui doivent figurer en rose fluo sur la playlist de Christine B. :
Satan et aussi Satan’s Satyrs, Paradise Lost, Destroyer 666 Impaled Nazarene, Walls
of Jericho voire …Mad Sin sans oublier Death Angel (et non pas la DS d’Angèle pour aller à la communion de
dimanche prochain, attention !) Et tant d’autres encore qui sentent la
décapitation, le coupage en rondelles, le soufre, le fer et l’hémoglobine,
souvent formalisés en une police de caractères illisible et explosée, semblable
à un écureuil touffu qui aurait soudainement croqué un câble électrique d’alimentation
380volts/1000 ampères. Gzzziiii !
Rendez-vous à CLISSON, les amis, in the name of... love.
The stinking Songazine "Hell bloody Hell" screaming Team