Si je suis toujours abonné aux Inrockuptibles, c’est :
1 : par nostalgie du mensuel en noir et blanc
2 : parce que j’ai opté pour un prélèvement bancaire automatique et…
3 : pour la compilation mensuelle de morceaux nouveaux et parfois très
intéressants
Chers Inrocks,…. pourrais-je écrire, et me lancer dans une diatribe
approfondie, mais je n’ai pas envie de détailler ce magazine qui atterrit
chaque mercredi dans ma boite aux lettres et dont je ne lis plus qu’un petit
quart. Malgré tout, merci à vous de continuer à nourrir ma curiosité de temps à
autre ! Exemple : regardez ce site. Voici une passionnante
information/innovation que mon hebdo m’a fait découvrir. Les sommes de considérations
politiques oiseuses, les publicités en quadri pour des automobiles et du parfum
et le méga pipotron décrivant avec dévotion des pièces de théâtre genre « in »
d’Avignon, je zappe, zappe, zappe.
Le souci de l’honnête homme 2014 (façon Voltaire) est de pêcher les bons
poissons dans l’océan bouillonnant d’informations et de culture qui lui déferle
sur le pif.
Bref : il faut trier pour continuer à s’enthousiasmer. Je souhaite m’enthousiasmer,
donc je trie.
Ce mois-ci, dans la galette se trouve une pépite : Liars, Mess on a Mission.
Une chanson grandiose, variée, hurlée, pleine de bleeps et de gleeks. La preuve
pour moi est dans la répétition de la plage dans l’autoradio. Numéro 7 :
replay, 4 fois de suite hier soir entre Porte Maillot et mon domicile, volume,
euh, très fort.
Bravo LIARS, et en fonçant sur Youtube, j’aperçois leur vidéo clip bien
fait original et ludique : cliquez ici, les amis !
Un zeste de Kraftwerk, une voix post punk assez martiale, des lyrics qui
semblent assez foutraques : voici ce qui suffit à mon bonheur et justifie
amplement mon abonnement.
Le bonheur, c’est parfois simple comme une chanson qu’on met à volume
maximum dans son autoradio.