Un album que tous
les fans du leader de Blur, et tous les mélomanes avertis, attendaient.
Damon Albarn, leader du groupe Blur, n'a plus
rien à prouver. Cet homme, qu'un pote à moi compare à Mozart, est un boulimique
de projets mais reste toujours discret dans leur mise en lumière. Je cite
: Gorillaz, Mali Music, The Good, the Bad and the Queen, Rocket
Juice & The Moon, ou encore Dr Dee (qui est un opéra
s'il-vous-plaît). Entre instruments utilisés, genres musicaux différents – pop,
électro, rock, inspirations africaines et chinoises,... –, et la propreté de
toutes ses compositions, mon avis tant à se rapprocher de celui de ce fameux
pote.
Cette année, du haut de ses 46 printemps, Damon Albarn nous livre, à pas de chat, son premier album solo Everyday Robots. A travers les 12 morceaux proposés, c'est avec sincérité et profondeur qu'il nous fait respirer sa douceur teintée de mélancolie. C'est beau, juste beau. Oui "beau" (je ne trouve pas d'autres qualificatifs), car il est un peu la synthèse de tout ce qui l'a inspiré, de tout ce qui l'a fait vibrer, de tout ce qui l'a fait vivre, de tout ce qu'il a réalisé jusqu'à présent, un véritable bilan musical et humain en somme. Et pour repartir dans l'énumération avec ce bien pratique "c'est", c'est soul, jouissif, pianissimé, guitarisé, violonisé, fluté, électronisé, vocal... Une voix qui nous enivre, à tomber dans les bras de la plus belle femme du quartier, d'un très grand quartier.
Pour l'anecdote, le Mister, qui dit se sentir rassuré quand il est entouré d'autres artistes, s'était déjà essayé seul à une œuvre intitulée Democrazy. Ce disque de 2003 composé de 14 démos, qu'il avait lui-même annoncé comme mauvais à sa sortie, avait été enregistré à l'arrache dans des chambres d'hôtel. Ce trip expérimental et mal calibré, qui plus est sorti en édition limitée, peut je pense être oublié. Laissons-nous juste bercer par le disque pointu et langoureux (magique ?) chroniqué. Un voyage à ne pas manquer, assurément.
Le clip de Everyday Robots, chanson promotionnelle et premier titre du disque, vous donnera un bel aperçu.
Cette année, du haut de ses 46 printemps, Damon Albarn nous livre, à pas de chat, son premier album solo Everyday Robots. A travers les 12 morceaux proposés, c'est avec sincérité et profondeur qu'il nous fait respirer sa douceur teintée de mélancolie. C'est beau, juste beau. Oui "beau" (je ne trouve pas d'autres qualificatifs), car il est un peu la synthèse de tout ce qui l'a inspiré, de tout ce qui l'a fait vibrer, de tout ce qui l'a fait vivre, de tout ce qu'il a réalisé jusqu'à présent, un véritable bilan musical et humain en somme. Et pour repartir dans l'énumération avec ce bien pratique "c'est", c'est soul, jouissif, pianissimé, guitarisé, violonisé, fluté, électronisé, vocal... Une voix qui nous enivre, à tomber dans les bras de la plus belle femme du quartier, d'un très grand quartier.
Pour l'anecdote, le Mister, qui dit se sentir rassuré quand il est entouré d'autres artistes, s'était déjà essayé seul à une œuvre intitulée Democrazy. Ce disque de 2003 composé de 14 démos, qu'il avait lui-même annoncé comme mauvais à sa sortie, avait été enregistré à l'arrache dans des chambres d'hôtel. Ce trip expérimental et mal calibré, qui plus est sorti en édition limitée, peut je pense être oublié. Laissons-nous juste bercer par le disque pointu et langoureux (magique ?) chroniqué. Un voyage à ne pas manquer, assurément.
Le clip de Everyday Robots, chanson promotionnelle et premier titre du disque, vous donnera un bel aperçu.
Marc C.
