«Aie confiance je sssuis là… », sermonnait le serpent acerbe dans le « Livre
de la Jungle » et moi je reçssssois samedi par la Posssste un CD de LaMissssion (merci !) avec un couverture sssuper sssexy, d’ où un sein de rousse saille. Surprise :
les Parlor Snakes dans mon salon ? Alors, écoute, sssystématique super
sssolide en stéréo. Stop à la sourdine, enceintes soufflez !
Sssséduisante musique de prime
abord, qui pose ses bases sifflantes et soniques sur mon système : deux
morceaux si ssstrong ça se savoure, sapristi !
Ensuite cette sirène se fait sensuelle sur « Dirt to Gold », nous
ne sssommes que pousssière, après tout. De passage. Eugénie Alquezar :
est-ce prêtresse ou traîtresssse ? Artiste, assurément.
« Watch me live », cela suit sans souci. Sabres et ciseaux !
Disss sur dix.
Silences intenses et elle sussssure dans « Fade in the light »,
ambiance El Paso, serpente sous le ssssable et sa gorge se dessssèche. On
dirait le Sud. Superbe. Sauvage.
Salades de sons et ssssyncopes, « Strangers » se saisit de cette
ambiance sssuffoquante, sise de scorpions
scotchés, c’est sincèrement signifiant. Nous sinuons dans la soie.
« Sure shot » : 100 dans la cible pour la Senorita qui nous
sert des shrapnels en toute simplicité. Peter K., savant acoustique, surplombe
la scène et assure.
Smoking ou non smoking ? Cette petite sœur sans sommeil nous fait
sombrer dans un « Man is the Light », somptueux. Sa Gibssson
soubresaute.
« Just Drive » assène et je songe au spectre de Sssstan (…Ridgway,
mon soul mate stellaire) : sensssualité sans stressss, aussi spontanée que
la strychnine. Instantané !
« The Ritual » suspend les secondes, accélère la systole, nous ssqueeze
le souffle en un subtil style.
Que souhaiter aux Parlor Snakes et à leur SSSSC.D. ?
Succès. Sssssûr ! Songazine est certain, subjugué et sssséduit !