samedi 21 février 2015

Parlor Snakes : sssssuper !

«Aie confiance je sssuis là… », sermonnait le serpent acerbe dans le « Livre de la Jungle » et moi je reçssssois samedi par la Posssste un CD de LaMissssion (merci !) avec un couverture sssuper sssexy, d’ où un sein de rousse saille. Surprise : les Parlor Snakes dans mon salon ? Alors, écoute, sssystématique  super sssolide en stéréo. Stop à la sourdine, enceintes soufflez !
 Sssséduisante musique de prime abord, qui pose ses bases sifflantes et soniques sur mon système : deux morceaux si ssstrong ça se savoure, sapristi !
Ensuite cette sirène se fait sensuelle sur « Dirt to Gold », nous ne sssommes que pousssière, après tout. De passage. Eugénie Alquezar : est-ce prêtresse ou traîtresssse ? Artiste, assurément.
« Watch me live », cela suit sans souci. Sabres et ciseaux ! Disss sur dix.
Silences intenses et elle sussssure dans « Fade in the light », ambiance El Paso, serpente sous le ssssable et sa gorge se dessssèche. On dirait le Sud. Superbe. Sauvage.
Salades de sons et ssssyncopes, « Strangers » se saisit de cette ambiance sssuffoquante, sise de scorpions  scotchés, c’est sincèrement signifiant. Nous sinuons dans la soie.
« Sure shot » : 100 dans la cible pour la Senorita qui nous sert des shrapnels en toute simplicité. Peter K., savant acoustique, surplombe la scène et assure.
Smoking ou non smoking ? Cette petite sœur sans sommeil nous fait sombrer dans un « Man is the Light », somptueux. Sa Gibssson soubresaute.
« Just Drive » assène et je songe au spectre de Sssstan (…Ridgway, mon soul mate stellaire) : sensssualité sans stressss, aussi spontanée que la strychnine. Instantané !
« The Ritual » suspend les secondes, accélère la systole, nous ssqueeze le souffle en un subtil style.
Que souhaiter aux Parlor Snakes et à leur SSSSC.D. ?
Succès. Sssssûr ! Songazine est certain, subjugué et sssséduit !


Jérôme « submersible sensible »V.