vendredi 27 mars 2015

The Dark Rags : Hellènes, hey, les garçons !

A l’Ouest de Mykonos et au Nord du Pirée, quelque part dans la belle cité d’Athènes est né le groupe the Dark Rags. Certains se contentent du sirtaki et de jeter des assiettes sur le sol, mais pour nous faire danser en rond, là on tient un combo grec qui swingue. Tatapoum, cris de bête, riffs qui arrachent la crasse. Fermez les yeux, et vous êtes transportés à Athens …Georgia, en 1967.
Contrairement à ce que dirait Madame Merkel- certainement pas la meilleure amie des Hellènes- c’est nous qui avons une dette envers eux.
Oui, on leur doit le respect et l’attention pour ces morceaux furieux qui avancent à toute allure, coupant le Péloponnèse au moins en trois ou quatre morceaux, explosant l’Acropole, faisant pousser une tête et trois bras aux Vénus qui en manquent cruellement.
Tous les salauds niquent mais les Dark Rags ont trois mille ans d’histoire et quarante ans de références musicales à vous servir sur un plateau d’argent. Ouzozos ? Non Souvlaki dépotent ! Marathon, à pinces, ça fait environ 42 bornes, mais en minibus VW et le pied sur l’accélérateur, nos amis doivent vous boucler ça en 27 minutes chrono. Je les imagine se produisant sur des scènes menues dans un pays pas trop rock and roll mais plutôt roche and rosse pour la musique binaire, avec des honoraires symboliques-faméliques, mais la foi d’Ulysse toujours chevillée au corps et au cordeau.
Alors on va me dire : mais, mais vous êtes un philosophe sophiste à la solde de Closer Records, son sbire WWW voire son bras armé, en quelque sorte un Cheval de Troie 2.0, voire leur rameur dévoué sur un navire trirème, enchaîné et suant, attendant les coups de fouet et n’ayant pas voix au chapitre ?
Mais non, répondrons-nous, c’est la démocratie que l’on vante ici, le forum où le peuple rock and roll peut enfin s’exprimer ! Si je vous dis que les Dark Rags c’est du bon son, nécessaire à notre survie en milieu hostile, vous pouvez me faire crédit (ici j’imite le gouvernement plaidant sa cause face au cruel FMI, pour tenter de l’amadouer).
Moralité : Faites moi crédit, car débit a ri… comme on dit chez Blondie !  


Jérôme « apatheon » V.