Vous voici soudain dans un monde « oldie » et rock and roll qui
fait sauter sur la table.
D’entrée, prenez ça dans le pif : un piano effréné à la Jerry Lee Lewis, un
autre killer qu’on adore. Puis, crac, le rythme : direct et fort pas de
trucs bizarres à trois temps. Non, poum tchak/ poum tchak. The train kept a
rollin !
Et puis la guitare qui assène de bons vieux riffs à la Chuck Berry. Une
voix qui chauffe, une basse qui martèle façon Jim Jones Revue, vous connaissez ?
Style …
Ces gaillards ont un formidable look 70’s Led Zep-pisant et ce que vous
allez aussi adorer c’est qu’ils sont Italiens (de Ravenne). Si !
Moi qui voue une affection sans borne pour nos voisins et leur pays en
forme de botte, je rajoute alors une couche pour vous inciter à adorer ce
groupe qui secoue !
Les esprits chagrins diront : « encore un groupe qui se complaît
dans le passé, gnin gnin gnin » et je leur dirai alors à coups de santiags
dans le bedaine : « et ça c’est pas jeune, mon pote ? » tout en
brûlant le piano, sortant de la scène en un duckwalk forcené, la bave aux
lèvres et le solo de Gibson en furie.
Pour finir, je vous colle ici un
petit bout de leur bio dans la magnifique
langue de Dante (rien que de lire cela nous sommes tous en vacances !)
Je cite : « The Last
Killers sono l’anima calda del rock’n’roll, quella che abbiamo conosciuto con
la tradizione delle garage band come Fuzztones e Cynics, ma caricata a molla
indietro nel tempo fino agli Mc5 e ancora più indietro fino a Little Richard,
per essere poi sparata verso il futuro grazie a un’attitudine simile a quella
di personaggi come la Jim Jones Revue… »
C’est pas beau : « L’anima calda
del rock’n’roll » ?
Dante attends-moi, j’arrive en Enfer avec toi et les Last Killers !
Jérôme « Viva Italia ! » V.