lundi 20 avril 2015

De Laurentis : bella diva latina electronica

Le soleil attendu nous gratifie de ses quelques rayons qui font tant de bien à nos âmes, après les sombres rigueurs des mois qui finissent par « bre » et surtout par nous étouffer. Il est donc temps de conduire sa petite automobile le nez au vent, les lunettes de soleil sur le bout du nez, écoutant des musiques emplies de joie et de légèreté fugace. Telle la cigale de la fable par moi toujours préférée à cette pingre de fourmi proche du burnout, je chanterai tout l’été, faisant fi de l’hiver qui reviendra plus tard, pointant son nez qui goutte, ses impôts locaux et son manque d’imagination absolu (tout peindre en blanc… non mais WTF ??)

Des voix féminines, des boîtes à rythmes légères, des touches de piano qui s’envolent avec un écho ténu dans l’air devenu plus fin, voilà ce qu’il nous faut. Du beau et du subtil, parce que les jeux de l’amour, du hasard et de la vie qui frétille ne se pratiquent pas sur un bande son choisie à la légère. Je fouille dans ma boîte à gants et là, je vous tends, souriant et convaincu …De Laurentis !
Sous son patronyme familial venant d’un pays qui nous est si cher comme les Fiat et la dolce vita, la belle Cécile (born in Toouloooouse !) vous fournira le kit complet pour enchanter votre autoradio, votre chaîne hifi ou vos pique-niques en amoureux. Vous qui me lisez, votre culture inclut-elle Massive Attack, Laurie Anderson et Lana Del Rey ? Alors, andiamo ragazzi, De Laurentis vous ravira par son électro-pop fine et charmeuse. Une voix qui sonne juste, une muse enchanteresse qu’il faut aimer… subito !
On nous annonce son EP (éponyme) pour le 1er juin, une date pleine de ces promesses de ciel pur azur et de mains caressantes. Vous pouvez déjà admirer un très beau clip de la chanson «Sparrow ». Et vous rendre sur son site où plusieurs titres sont écoutables (ici). Avec joie, nous y découvrons une remarquable reprise tendre et rêveuse de « Golden Brown », à faire fondre (nos grands amis) les Stranglers. La chanson « Many Years », magnifique peut générer une belle mélancolie ou l’envie de revoir toutes ses photos d’enfance, voire les deux. 
Quant à nous, tel le cornetto gelato qui aurait été oublié au profit d’un baiser langoureux, nous sommes depuis longtemps liquéfiés ou peut être encore envolés dans l’air tiède, dérivant au gré d’une brise marine soufflée avec grâce par la muse De Laurentis, ressemblant tout à coup à une exquise esquisse de Botticelli à la gloire du printemps.


Jérôme «Toscano ragazzo » V.