Le soleil attendu nous gratifie de ses quelques rayons qui font tant de
bien à nos âmes, après les sombres rigueurs des mois qui finissent par
« bre » et surtout par nous étouffer. Il est donc temps de conduire
sa petite automobile le nez au vent, les lunettes de soleil sur le bout du nez,
écoutant des musiques emplies de joie et de légèreté fugace. Telle la cigale de
la fable par moi toujours préférée à cette pingre de fourmi proche du burnout,
je chanterai tout l’été, faisant fi de l’hiver qui reviendra plus tard,
pointant son nez qui goutte, ses impôts locaux et son manque d’imagination
absolu (tout peindre en blanc… non
mais WTF ??)
Des voix féminines, des boîtes à rythmes légères, des touches de piano qui
s’envolent avec un écho ténu dans l’air devenu plus fin, voilà ce qu’il nous
faut. Du beau et du subtil, parce que les jeux de l’amour, du hasard et de la
vie qui frétille ne se pratiquent pas sur un bande son choisie à la légère. Je
fouille dans ma boîte à gants et là, je vous tends, souriant et convaincu …De Laurentis !
Sous son patronyme familial venant d’un pays qui nous est si cher comme les
Fiat et la dolce vita, la belle
Cécile (born in Toouloooouse !)
vous fournira le kit complet pour enchanter votre autoradio, votre chaîne hifi
ou vos pique-niques en amoureux. Vous qui me lisez, votre culture inclut-elle
Massive Attack, Laurie Anderson et Lana Del Rey ? Alors, andiamo ragazzi, De Laurentis vous ravira par son électro-pop fine et
charmeuse. Une voix qui sonne juste, une muse enchanteresse qu’il faut aimer… subito !
On nous annonce son EP (éponyme) pour le 1er juin, une date
pleine de ces promesses de ciel pur azur et de mains caressantes. Vous pouvez
déjà admirer un très beau clip de la chanson «Sparrow ». Et vous rendre
sur son site où plusieurs titres sont écoutables (ici). Avec joie, nous y
découvrons une remarquable reprise tendre et rêveuse de « Golden Brown », à faire fondre (nos
grands amis) les Stranglers. La chanson « Many Years », magnifique
peut générer une belle mélancolie ou l’envie de revoir toutes ses photos d’enfance,
voire les deux.
Quant à nous, tel le cornetto
gelato qui aurait été oublié au profit d’un baiser langoureux, nous sommes
depuis longtemps liquéfiés ou peut être encore envolés dans l’air tiède, dérivant
au gré d’une brise marine soufflée avec grâce par la muse De Laurentis,
ressemblant tout à coup à une exquise esquisse de Botticelli à la gloire du
printemps.
Jérôme «Toscano ragazzo » V.