Quand j’étais venu à Chicago, il y a 7 ans, j’avais entendu un guitariste
fulgurant au Kingston Mines : MikeDangeroux. Souvenir précieux, dans une soirée où jouait aussi Charlie Love,
autre grand bonhomme de la musique bleue électrique.
Juin 2008, Kingston Mines |
L’ayant suivi sur Facebook, je lui écrit directement et il est ok pour me
rencontrer, ce qui est très cool, vu qu’il bosse énormément, d’ailleurs il
arrive d’un photo shooting et me donne RDV devant le club de Buddy Guy. Hé, ça
donne le ton.
Ce jour là, une pluie glacée bat Wabash Street et nous nous réfugions dans
un bar un peu naze, juste en face au numéro 646. Nous discutons en mode amical,
une bière en main.
Au 646, Wabash Street |
Ce musicien est d’un contact chaleureux et relax, il est vif et joyeux car
il est passionné par son art. Il a de multiples cordes à son arc : rock,
blues et reggae, voilà ses domaines de prédilection. D’ailleurs, il m’offre
avec gentillesse ses deux derniers CD’s, l’un reggae (Raw Dawg Reggae Band) et l’autre blues rock sous l’étiquette Mike Dangeroux Band), chroniques à
suivre !
Il me parle de son combat pour percer, sortir du lot et son boulot (il fait
tout en mode solo). Notez qu’il fait des mariages, évènements d’entreprise et
toute animation : il faut bien vivre, mais il est sûr qu’il doit amener
une ambiance de feu là où il passe !
Il rêve de voyager et jouer à Paris le rendrait fou, d’ailleurs il parle
quelques mots de français. Ce qui est marrant, c’est que la discussion avec lui
est animée : on parle reggae et Alpha Blondy (il me cite Cocody Rock), je
lui parle de Bombino, il me cite Boney Fields, autre natif de Chicago, qui s’est
établi dans notre capitale. Il me dit jouer sur Les Paul et Stratocaster. Bref,
on ne se connaît pas, mais le courant passe entre nous, le temps file vite
alors que des bourrasques secouent les bords du lac Michigan.
Il me raccompagne dans son minivan vers mon hôtel et me fait écouter des
morceaux de reggae qu’il a enregistrés récemment, et chante par-dessus :
how cool is that ! En tout il a composé 3000 morceaux, car il n’arrête
jamais m’avoue-t-il.
Je le quitte et espère le revoir jouer un jour, c’est sûr. En tout cas, je
suis fier de connaître Mike : une très belle rencontre qui a éclairé cette
journée sans soleil !
Jérôme « have
a Corona » V.
How cool is that ? |