Lors du concert des Parlor Snakes au Divan du Monde (29/07/2015), Songazine a fait la connaissance d’une jeune femme blonde, aux allures seventies. Armée de sa Rickenbaker et de son ukulélé, elle a joué, sur une petite scène improvisée, des morceaux de son répertoire. Une formidable découverte !
Enregistré en partie à New-York,
chez le producteur Henry Hirsh (Lenny Kravitz, Mick Jagger, Madonna…), elle
nous livre un album au rock vintage et sensuel.
Songazine l’a écouté en
avant-première pour vous. Les dix chansons revisitent le rock des sixties/seventies
avec merveille. Un retour aux sources ne fait pas de mal au rock d’aujourd’hui.
C’est une véritable beauté auditive.
La favorite d’entre elles est Kill The King, c’est du rock à la
Rolling Stones. Cette chanson est la digne héritière de Gimme Shelter, Sympathy For The
Devil. Elle est plus lente en rythme, plus pausée et enrobée du charme de
la voix de Lena. Cependant, le titre garde ce rythm’n’blues propre des Stones.
L’ukulélé prend ses marques dans Tears of
Rain, dans ce morceau mélancolique, rempli de mystères, avec une certaine
parenté au Fleetwood Mac. Rainbow est
une chanson intimiste, charnelle, où l’on retrouve du Lou Reed de l’époque
berlinoise. Ink et Ladybird, les deux
jumelles acides font revisiter le son de San Francisco, des Jefferson Airplane
et Grateful Dead. Grace Slick en serait fière de la succession.
Nowhere To Go, revisite les bas-fonds
des blousons noirs, des mods, avec ce rock aux airs malins, qui vous attend au
coin de la rue pour vous faire la peau. Le rythme et la sonorité pourrait
rappeler les Troggs ou Booker T. & The MG’s et son Green Onions.
En résumé, Lena Deluxe a toutes les qualités des
grands du rock et leurs bénédictions. Le chroniqueur qui écrit ses lignes n’en
se remet pas de cette claque rock pris par Mirror For Heroes. Il sortira dans
les bacs de tous bons disquaires le lundi 18 mai. Dernière infos : elle
sera en concert, à Paris le 4 juin au club/salle de concert Le Reservoir. En
attendant, on lui souhaite une longue vie musicale et qu’elle produise encore
de nombreuses pépites comme celle-là. Les amis, le vrai rock n’est pas
mort ! Il a trouvé sa relève.
Thomas Monot
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