John Bonham était en train de fumer un monster giga pétard avec Keith Moon,
quelque part entre le Cloud Number 9 et les Strawberry Fields 4ever.
Ils devisaient joyeusement, postillonnaient avec force et s’exclamaient en
rythme (normal, pour des ex-moissonneurs batteurs de leur trempe). Notez au
passage que rien n’est coupé question dope au Paradis. 100% divin. Qualité
garantie, pas d’effet secondaire et jamais d’OD (pourquoi faire ?).
Planer haut n’avait jamais si bien mérité sa signification éternelle. Jah
Love copyright, flower power et tutti quanti. You got it !
-Dis donc John, tu as écouté les
London Souls ?, marmonna Keith,
jouant distraitement avec une baguette dans sa main libre, tapant sur la tête d’un
angelot à dreadlocks qui lui apportait un single original de My Generation à dédicacer pour épater la
galerie des copains ailés.
-Super cool, je connais ces types,
ils sont badasss !, répondit un Bonzo
aux yeux envapés et le sourire aux lèvres.
-Tu sais que leur album, Here come the girls, a été lancé deux
ans plus tard que prévu initialement, f***hell, oh, oh pardon Seigneur !
Avril 2015 à la place de Janvier 2013 !
-WTF ? oops …s’cusez Lord, on
est encore un peu relou, mais vous savez ce que c’est.. ; Ah mais pourquoi,
mon bon ami ?
-Leur guitariste Tash Neal a failli venir jammer avec nous au Ciel plus tôt que
prévu, car une voiture, un p*** de taxi lui est rentré dans le citron, à New
York city en Juin 2012! Le pauvre, il n’est pas passé loin, bloody, euh,
bloody tu-sais-quoi !
-Et là ?
-Revenu parmi les vivants avec son
compère Chris St. Hilaire et leur
duo, The London Souls cartonne !
-Ca s’arrose !!, hurlèrent en chœur
l’ex-Who et l’ex-Led Zeppelin, on les aime ces petits gars, ils jouent de la
musique qu’on adore et qui nous ressemble !
A ce moment, ils mirent leur système holy hi fi en marche, faisant résonner
la chanson Honey, à plein tubes
entre les cumulo-nimbus et les cirrhus du foie. Tournée générale de Ruinart et
de Jack Daniels’s. Tout le monde se mit à danser et à passer les joints, les
pilules multicolores et les bouteilles dorées.
Fiesta maximale, man ! Jimmy Hendrix qui passait par là, dit :
-C’est pas mal, ce truc, hey, on dirait
les London Souls !
Et il avait raison, le bougre, c’est vachement bien les London Souls.
Qui plus est, ils sont vivants, et ils passent en concert près de chez vous
bientôt, alors, allez-y ventre à terre.
Jérôme “born
the the sixties” V.