La Fête de la Musique, n’est pas une occasion spéciale pour Songazine. Toute
l’année nous écoutons, défrichons, admirons et allons aux concerts de moult
groupes made in France et ailleurs.
J’ajouterai que, forcément, cela nous fait sourire, cet empressement
provisoire et cet engouement superficiel pour la chose musicale, exactement
comme la journée de la Femme ne guérit pas le coquard de celle qui s’en prend souvent
dans la figure. :-(
Soit, nous ne cracherons pas dans la soupe et applaudirons avec gentillesse Popaul et ses Poteaux qui ont branché un ampli chez le boulanger pour massacrer Highway To Hell et Get Lucky, voire presserons le pas devant le 24 ème joueur de djembé que l’on croisera et enfin écouterons par courtoisie la saxophoniste moyen qui écorchera des standards. Soyons tolérants, car jouant dans un groupe amateur, je sais ce que des encouragements, ça compte, même quand on aligne les fausses notes et ferait mieux de répéter plus souvent, avant de proposer des sévices soniques à ceux que l’on fréquente. Allez, allez c’est l’été, on a le cœur léger et pense un peu au mois de novembre, quand les journées ressembleront à des maxi singles de Cure circa 1982, mais sans le son ni la couleur. Juste l’humeur, si vous voyez le tableau (noir).
Soit, nous ne cracherons pas dans la soupe et applaudirons avec gentillesse Popaul et ses Poteaux qui ont branché un ampli chez le boulanger pour massacrer Highway To Hell et Get Lucky, voire presserons le pas devant le 24 ème joueur de djembé que l’on croisera et enfin écouterons par courtoisie la saxophoniste moyen qui écorchera des standards. Soyons tolérants, car jouant dans un groupe amateur, je sais ce que des encouragements, ça compte, même quand on aligne les fausses notes et ferait mieux de répéter plus souvent, avant de proposer des sévices soniques à ceux que l’on fréquente. Allez, allez c’est l’été, on a le cœur léger et pense un peu au mois de novembre, quand les journées ressembleront à des maxi singles de Cure circa 1982, mais sans le son ni la couleur. Juste l’humeur, si vous voyez le tableau (noir).
Justement à propos de fantaisie estivale, j’ai découvert Victorine qui se définit comme un peu « Joie
Division », voire indie festif et je cite : « Imaginez la fureur de Kurt Cobain dans le
corps de France Gall avec l’humour de Valérie Lemercier? ». Cocktail
remarquable et sympathique.
Avec un titre comme « Fukushima
Femme Fontaine », on peut dresser… l’oreille et se pencher sur ses
chansons. Avec « T’es loin »
et son clip-voir plus bas-, elle nous montre son côté pince-sans-rire, plein de
jeux de mots, le tout sur une musique assez new wave et punchy. « Désunis de l’univers » est
magnifique, ambiance sonore de dessin animé japonais culte et paroles cocasses-salaces.
Victorine me fait penser à ces filles BCBG atypiques qui pètent un plomb et
disent des horreurs tout en étant vêtues d’un petit tailleur, escarpins et
serre-tête en velours. Leur maman est désespérée car à trente ans, elles n’ont
pas encore publié de bans avec Charles-Henri ou un Jean-Aymeric et encore moins
pondu 5 bambins-déjà baptisés, certains déjà Scouts de France et multi
médaillés- et bon sang, on ne l’a pas vue à la messe en latin du père Pédoff de
la Villardière depuis… quand donc ? Elle ne fréquenterait quand même pas
des invertis ??
LOL, Victorine, merci de faire de la musique et de nous enchanter, 365/365,
même les jours où les bizuths croisent les virtuoses, les branleurs défient les
professionnels et les would be sont sur la même affiche que les must know. Heureusement,
vous êtes dans la seconde catégorie, ceux qui donnent à la musique qu’on aime
défendre sa couleur et sa raison d’être.
Carpe diem, les amis, suivez-bien Victorine.
Jérôme « Fukushima t’adore » V.