L’International, Paris XI, un jeudi soir d’été.
Un pote qui est un pro, finalement c’est un prote. En tant qu’amateur et pote de 17 At This Tme, je
serais donc un amapote ? Il
était néanmoins une question non discutable que de voir 17 At This Time en
concert !
Un groupe qui joue de l’instrumental et du vocal, serait alors un instruvocal.
Et 17 At This Time alors sont-ce des Shoepunk,
des Post Gaze ou des Cure-Order ,
voire des New Section 25 ?
Une basse martiale et très en avant, qu’un Simon Gallup ne renierait pas,
une boîte à rythmes au son vintage et une guitare qui s’envole et fripétille, zignabulle et machizouille
en un mur éthéré flangereux. La voix
sonne dans la réverbération et l’écho : c’est de l’écho-verbe.
Le mix n’était pas idéal, mais l’énergie était elle bien présente.
Aboutissement
de deux ans de trajet avec leur bébé « Flaming
Creatures », nouvel album à découvrir, que l’on vous recommande pour
illustrer une projection de David Lynch sur le mur de votre salon. Ce serait un
Salynch avec canapé bizarre et plats
avec poulet qui bouge ?
On aura remarqué dans le public une jeune femme mue par un rythme intérieur
impérieux et se tortillant fort : une ondulanseuse ?
Après l’excellent LP, Tokkoubana,
le duo/trio continue son chemin dans la forêt des musiques exigeantes, dans l’écurie
Crane Records.
On attend donc leur prochaine livraison sonique avec foi.
Patience et résilience du musicien : résitience !
Patience et résilience du musicien : résitience !
On sera patients et motivés, calmes et sensibles.
Et vous lecteurs internautes, bande d’interlects,
critiques de salon, régiments de saltiques,
écoutez 17 At This Time, au lieu de
zapper entre votre TV, votre tablette et votre smartphone. A quand les TV-ettes ?
J. « Vaillôme » V.
Flaming Creatures , 17 At This Time |