Le brillant
et sympathique Tom Fire me l’avait
recommandé, lors de notre échange et interview. Action, recherche, écoute !
Donc je me
penche sur cet artiste inconnu de mes (modestes) databases, Al’Tarba. Me voici, attentif et tondu,
à l’écoute de son album Let The Ghosts
Sing.
Bonne
trouvaille.
Musique
étrange et prenante, digne d’un film noir et urbain. Instrumentaux pour la
plupart, ces morceaux dégagent une atmosphère puissante, pleine de boucles et
de bruits. Une pincée d’Orient pour relever le goût du tajine (on adore le tajine
depuis toujours, ici).
Montages,
collages, cut and mix, Al’Tarba maîtrise élégamment la chimie sonore.
Filmique
ambiance, clairement du côté Lynch ou Kubrick. On se met dans son lit, dans l’obscurité
pour écouter cela, prélude à des cauchemars magnifiques (« dit K. Dick, K Dick… »)
Sombre et
prenant ! A découvrir sans défaillir, car le noir nous va si bien.
NB : Comme
nous sommes cléments avec vous, vous avez 3 vidéos clips à déguster après avoir
lu cette chronique incitative.
Les morceaux
chantés sont hip-hop, pas ma tasse de thé, mais frappent et tapent en cadence,
le flow est émis par des types qui ne rigolent pas.
Ce natif de
Toulouse jouit déjà d’une aura et d’un succès (mérités) et je ne le savais
pas ? Erreur réparée. Merci Tom Fire !
Désormais,
nous garderons une oreille pour lui, sauf si on nous l’a croquée avant, bien
sûr.
Jérôme « tripes
hope » V.
Crédit Photo : Pierre Wetzel |