Ah si toutes les chanteuses avaient le goût de Madeleine …
Ah si toutes les Madeleine avaient le goût et la voix crémeuse, rauque, à la
fois éthérée et sensuelle de Madeleine Peyroux.
Mon problème est que « J’ai
deux amours » comme le chante si bien ma Madeleine ci-dessus reprenant
le tube d’avant-guerre de Joséphine Baker. « J’ai
deux amours », deux oui, car je devrais aussi mentionner Stacey Kent.
Insatiable, je vous dis, que j’suis .
Ah comme j’aimerais partager son « jardin d’hiver » avec Stacey, mais déjà elle
fredonne : « Que reste-t-il de
nos amours ? ». L’ingrate ! Depuis qu’elle a eu son
« Grammy award du meilleur album de Jazz vocal et qu’elle a été décorée de
l’Ordre des Arts et des Lettres par l’ex- ministre Madame Albanel, mes chances
se sont trouvées réduites à néant. Je
souffre d’une passion sans retour
Et
voilà qu’elle évoque même « ces
petits riens » pour lesquels, je donnerais pourtant beaucoup pour les partager avec elle.
Oui vraiment, comment
ne pas succomber à ces deux Madones du jazz vocal actuel : à celle, plus inspirée peut-être par le
Blues : Madeleine Peyroux et à l’autre, Stacey Kent qui rend un gracieux et tendre tribut à la Bossa Nova.
Adorables cerises sur le gâteau, elles démontrent qu’on peut
« balancer », « swinguer » en français, ce qui n’interdit
pas de chanter dans leur anglais maternel qu’elles caressent aussi si joliment.
Quand je vous disais que j’avais deux amours ! Et
d’ailleurs « c’est si bon » de toujours avoir deux fers au feu.
Le Net nous gâte de nombreuses vidéos et enregistrement de
ces deux icônes jazzistiques. Alors allez vite goûter une stas (ey)
de thé avec une Madeleine.
Marc Lequenne