mardi 11 février 2014

Madeleine...de blues

Ah si toutes les chanteuses avaient le goût de Madeleine … Ah si toutes les Madeleine avaient le goût et la voix crémeuse, rauque, à la fois éthérée et sensuelle de Madeleine Peyroux.
Mon problème est que « J’ai deux amours » comme le chante si bien ma Madeleine ci-dessus reprenant le tube d’avant-guerre de Joséphine Baker. « J’ai deux amours », deux oui, car je devrais aussi mentionner Stacey Kent.
Insatiable, je vous dis, que j’suis  .
Ah comme j’aimerais partager son « jardin d’hiver » avec Stacey, mais déjà elle fredonne : « Que reste-t-il de nos amours ? ». L’ingrate ! Depuis qu’elle a eu son « Grammy award du meilleur album de Jazz vocal et qu’elle a été décorée de l’Ordre des Arts et des Lettres par l’ex- ministre Madame Albanel, mes chances se  sont trouvées réduites à néant. Je souffre d’une passion sans retour  
Et voilà qu’elle évoque même « ces petits riens » pour lesquels, je donnerais pourtant beaucoup pour  les partager avec elle.
Oui vraiment,  comment ne pas succomber à ces deux Madones du jazz vocal actuel : à  celle, plus inspirée peut-être par le Blues : Madeleine Peyroux  et à  l’autre, Stacey Kent qui rend  un gracieux et tendre tribut à la Bossa Nova.
Adorables cerises sur le gâteau, elles démontrent qu’on peut « balancer », « swinguer » en français, ce qui n’interdit pas de chanter dans leur anglais maternel qu’elles caressent aussi  si joliment.
Quand je vous disais que j’avais deux amours ! Et d’ailleurs « c’est si bon »  de toujours avoir deux fers au feu.
Le Net nous gâte de nombreuses vidéos et enregistrement de ces deux icônes jazzistiques. Alors allez vite goûter une  stas (ey) de thé  avec une Madeleine.


Marc Lequenne