lundi 17 février 2014

Milagres : accourent des miracles

C'est toujours pareil. 

Lancé dans l'exploration sans fin de nouvelles musiques, j'écoute des chansons, des morceaux, d'autres morceaux encore, des compilations, alors que des best of et des "Soundcloud" m'arrivent par poignées via des e-mails bien intentionnés. Souvent, il ne se passe rien. Souvent, le soleil se couche sans que la lumière n’ait percé l'épaisse couche des nuées grises qui nous surplombent avec mépris en automne et en hiver. Les compilations ne brillent guère. Les "Soundcloud" ne recèlent qu'une brume sans joie. Point de pépite dans le tamis du chercheur de métaux précieux, éreinté et confus.
C'est toujours pareil.

Comme un rayon de soleil qui perce un sombre ciel de Février. Comme un éclair d'or qui déchire soudain la noirceur d'une pelletée de terre.
Au bout de nombreuses écoutes surgit sans prévenir un air qui fait battre le cœur plus vite, un son qu'on veut prendre dans ses bras ou qui invite à se mettre à sauter de joie. Le miracle finit toujours par arriver, jamais le destin ne m'a trahi.
Hier, la musique de Milagres m'a procuré ce moment de bonheur fugace. Pour tout vous dire, j'ai même écouté la chanson Jeweled Case 6 ou 7 fois de suite, tel un dénicheur d'émeraudes enfiévré et hilare regardant sa découverte sous tous les angles, riant à la folie au mileu de la jungle hostile et bruissante, oubliant la douleur et les moustiques.
Alors, à mon tour et les yeux pleins d'étincelles, je vous souhaite de la félicité à l'écoute de ce groupe New Yorkais, frais et beau. 
Allez-y foncez et grattez la terre, avec les ongles s'il le faut. 
Un filon magique, je vous dis !

Jérôme V.

PS : Vous noterez aussi que Milagres signifie Miracles en portugais. 
PS' : Leur nouvel album s'appelle Violent Light