Toujours
embarqué dans mon trip pop-électro – en fait, je suis un peu un putain de
hipster, mais qui reste révolté quand même –, je vais vous parler de Reverso
Mecanic, tout jeune groupe que j'ai vu fin de l'année dernière à la MJC de
Belleville-sur-Meuse (la classe).
Les
trois petits gars – Mathieu, Lucas et Théo – nous ont sorti un premier EP de 9
titres intitulé Crème sacrément bien fouetté. En écoutant, on
s'imagine à treize ans train de déguster une glace à l'italienne, marchant vers
on se sait où sur le béton cuisant, un peu dubitatif sur l'autour et sur ce qui
nous sauvera, l'amour (toujours !).
C'est
doux, ça s'envole, ça fait des nuages blancs, mais on sent aussi une petite
touche de café, le saupoudrage qui rappelle que les gars sont bien majeurs et
qu'ils ont malgré eux pris du plomb dans la tête ; ce qui heureusement,
leur a permis de développer leur talent. C'est ça quand on brise des rêves, on
n'a plus que ça à faire, révolutionner !
Ceux
qui puisent leur inspiration chez Bowie, The Zombies ou encore Ariel Pink, ont
réussi à créer un univers qui leur est propre, et des compos très pros pour une
première. Pour situer le niveau, leur musique me fait par moment penser aux
Strokes de l'album Angle, même la voix, c'est pour dire... Et en
plus, c'est pas des hipsters.
Pour les écouter : reversomecanic.com
Marc
C.