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Maintenant lisez ceci en même temps.
Dans la chanson Mirror in the
Bathroom, the Beat mise fort sur un rythme qui est à contre temps, à l’inverse
du binaire claquement de doigt simple que l’on peut faire, un deux un deux, sur une autre chanson. Snap snap snap, tac
tac, écoutez bien le rim shot qui contre claque. Un balancier régulier mais
tout en élégante retenue.
Alors que la guitare et la basse sont lancées en compétition de rythmique
sprinteuse, on les suit avec un battement de cœur qui s’accélère. C’est la
course vers le haut et la course vers le bas : on dirait un chat qui part
en courant, les pupilles dilatées, se prenant pour un petit puma de salon.
Et ce saxophone ! Doré à souhait, gorgé de classe un peu timide au début, il éclate ensuite en
un solo accrocheur, puis un second qui vous emmène bien loin. C’est le vieux
SAXA, né en 1930, senior respecté de ce groupe, qui soufflait dans l’instrument
magique avec tant de style. Blancs et noirs ensemble, jeunes et vieux qui vous
font danser d’un pied léger. Le ska avait du cœur !
Les paroles ? L’histoire de quelqu’un qui devient dingue en se
regardant dans le miroir ? Une fine allusion à la cocaïne ? Même pas.
Comme on trouve tout sur Internet, voici une explication, ici.
Une chanson parfaite, bien taillée, sharp et smart, on se voit joliment habillé
de noir et blanc façon ska. La fête est belle, la vie est à croquer à pleines
dents.
C’est mon anniversaire aujourd’hui et je vous remercie d’avoir lu cette
chronique et entendu cette belle musique.
Jérôme "27 06 61" V.