jeudi 31 juillet 2014

Jerry Lee est immortel

Songazine se décarcasse, se plie en quatre, sue sang et eau pour partager avec une poignée de lecteurs fidèles et sympathiques des articles ciselés et des recommandations chaleureuses, le tout fondé sur l’enthousiasme, la passion et fabriqué à l’huile de coude.

Depuis 1936, chers amis, les congés payés n’ont cessé d’augmenter et ça, c’est aussi une bonne nouvelle. De fait, côté publication sur notre blog les deux semaines à venir vont ressembler à la morne plaine de Waterloo. Juste après la bataille, lorsque le fracas des armes se fut enfin tu et qu’un vol noir des corbeaux sinistres se dessinait à peine en un ciel plombé, finement strié des fumées mourantes causées par la mitraille et les boulets qui  décimaient des vies oubliées, quelques minutes auparavant. Pour finir sur une note joyeuse, légère et entraînante, je vous rappelle l’existence sur cette Terre de l’inaltérable Jerry Lee Lewis. Tel Victor Hugo, cet homme est un bienfaiteur de l’humanité. Notez que Les deux gentilshommes précités ont toujours eu une attirance forte pour le sexe opposé. Maintenant deux possibilités se présentent à nous :


Soit vous le connaissez déjà, claquez des doigts et frétillez de joie en songeant par exemple au "Lewis Boogie", ou bondissez sur votre table de salon en entonnant à tue-tête « Great Balls of Fire ». Vous savez que le Killer est à la musique ce que le TNT aux feux d’artifices : le maximum. 
Votre cœur fait boum quand résonne sa musique. D’un piano qu’il malmène, il fait un tapis volant, une cascade de feu, une éruption rythmique hautement contagieuse.

Soit vous ignorez encore son existence et là, je suis étonné, certes mais aussi je vous envie ! Vous allez découvrir un artiste délirant, un show man infatigable et des chansons que vous n‘oublierez jamais. « This Man doesn't play Rock'n'Roll. He is Rock'n'Roll!» aurait dit de lui le boss Springsteen en personne. Pour info, regardez ce biopic à son sujet, où joue un Dennis Quaid survolté, puis courez acheter des disques de ce géant du VRAI rock and roll. En voiture, dans la salle de bains, en soirée ? Recommandé AAAAAA.

Jerry Lee, je l’ai vu en concert il y a 25 ans, il est arrivé ivre mort avec une heure et demi de retard, il a joué 40 minutes, fait flamber son piano à coups de tatanes et il est reparti, le menton haut et les idées noires. 
C’est aussi un peu grâce à lui que Songazine se décarcasse…Et maintenant, vacances !


Jérôme « boogie woogie » V.