Songazine se décarcasse, se plie en quatre, sue sang et eau pour partager
avec une poignée de lecteurs fidèles et sympathiques des articles ciselés et
des recommandations chaleureuses, le tout fondé sur l’enthousiasme, la passion
et fabriqué à l’huile de coude.
Depuis 1936, chers amis, les congés payés n’ont cessé d’augmenter et ça, c’est
aussi une bonne nouvelle. De fait, côté publication sur notre blog les deux
semaines à venir vont ressembler à la morne plaine de Waterloo. Juste après la
bataille, lorsque le fracas des armes se fut enfin tu et qu’un vol noir des
corbeaux sinistres se dessinait à peine en un ciel plombé, finement strié des
fumées mourantes causées par la mitraille et les boulets qui décimaient des vies oubliées, quelques minutes
auparavant. Pour finir sur une note joyeuse, légère et entraînante, je vous
rappelle l’existence sur cette Terre de l’inaltérable Jerry Lee Lewis. Tel Victor
Hugo, cet homme est un bienfaiteur de l’humanité. Notez que Les deux
gentilshommes précités ont toujours eu une attirance forte pour le sexe opposé.
Maintenant deux possibilités se présentent à nous :
Soit vous le connaissez déjà, claquez des doigts et frétillez de joie en
songeant par exemple au "Lewis Boogie", ou bondissez sur votre table de salon en
entonnant à tue-tête « Great Balls of Fire ». Vous savez que le
Killer est à la musique ce que le TNT aux feux d’artifices : le maximum.
Votre cœur fait boum quand résonne sa musique. D’un piano qu’il malmène, il fait un tapis volant, une cascade de feu, une éruption rythmique hautement contagieuse.
Votre cœur fait boum quand résonne sa musique. D’un piano qu’il malmène, il fait un tapis volant, une cascade de feu, une éruption rythmique hautement contagieuse.
Soit vous ignorez encore son existence et là, je suis étonné, certes mais
aussi je vous envie ! Vous allez découvrir un artiste délirant, un show
man infatigable et des chansons que vous n‘oublierez jamais. « This Man doesn't
play Rock'n'Roll. He is Rock'n'Roll!» aurait dit de lui le boss Springsteen
en personne. Pour info, regardez ce biopic à son sujet, où joue un Dennis Quaid
survolté, puis courez acheter des disques de ce géant du VRAI rock and roll. En
voiture, dans la salle de bains, en soirée ? Recommandé AAAAAA.
Jerry Lee, je l’ai vu en concert il y a 25 ans, il est arrivé ivre mort avec
une heure et demi de retard, il a joué 40 minutes, fait flamber son piano à
coups de tatanes et il est reparti, le menton haut et les idées noires.
C’est
aussi un peu grâce à lui que Songazine se décarcasse…Et maintenant, vacances !
Jérôme « boogie woogie » V.