Il faut le dire et le redire encore, le rock critic de Webzine amateur est
un privilégié, mais il est de son devoir de bien bâtir son œuvre avec passion
et conscience, fut-elle modeste et destinée à un public maigre mais fidèle et
apprécié. L’autre bonne nouvelle est que les coups de cœur sont fréquents, car
le goût est sans doute comme un muscle, il se développe en s’exerçant
sainement.
Le dernier en date s’appelle White
Crocodile.
Vous trouverez au centre de ce projet une chanteuse hors norme. Julie
Biereye est de celles qui produisent du courant électrique en apparaissant
devant vous, sur scène ou en chansons. Ex-saltimbanque chez les branques, elle
a voyagé de par les coins pas droits de notre planète ronde. Ses origines
familiales et géographiques semblent un furieux melting pot, avec le l’Albion, un
soupçon d’alémanique, du corse et du gaulois mais pas que…le genre à se faire
détester par les esprits étroits, donc rien que pour cela, on l’aime déjà. On
est frappé d’emblée par cette voix qui nous rappelle les chanteuses à cuir et à
cœur que l’on a aimé, que l’on aime et que l’on aimera. On dirait bien Nina
Hagen ou Siouxsie, et les briscards des 80’s , en levant l’oreille, citeront
sans erreur Anne Clark et Annette Humpe du trop oublié groupe Idéal.
Du charisme, de l’énergie, des ampères et de la séduction sauvage, n’en jetez plus, Julie rassemble à l’évidence tous ces ingrédients. On est fan, at first sight…. (le rock critic est un être sensible, il faut vous le préciser).
Du charisme, de l’énergie, des ampères et de la séduction sauvage, n’en jetez plus, Julie rassemble à l’évidence tous ces ingrédients. On est fan, at first sight…. (le rock critic est un être sensible, il faut vous le préciser).
Les paroles sont en anglais, en français et touchent leur cible :
votre âme, pauvre mortel ! On a dans l’album « The Stranger » qui sort le 14 AVRIL 2015, des morceaux
héroïques et d’autres qui font danser sur les tables, on a un peu de cabaret …
sauvage, au final uniquement de belles choses. Step on board ! N’oublions pas les autres musiciens qui
composent (avec son beau père Daniel Johnston, homme à dons multiples nous
semble-t-il) avec elle dans le White Crocodile des morceaux riches qui vous
attrapent par la manche et sortent de la matière molle et collante de la
production ambiante, ces tubes en carton fourrés dans les cerveaux avec des
campagnes marketing laides.
Ici : vidéos clips originaux, graphismes, pochette, design, performance scénique, ils travaillent tout avec force et font preuve de créativité.
Ici : vidéos clips originaux, graphismes, pochette, design, performance scénique, ils travaillent tout avec force et font preuve de créativité.
Sortez votre portefeuille en peau de caïman immaculé et
achetez cet album, saurien ne saurait
vous arrêter !
Jérôme « Lord Jim » V.