jeudi 2 avril 2015

Une recette épicée, envoyée par des amis suisses (Blind Alley, album : Primal Howl)

Domino Media Agency m’adresse une galette à forte saveur et je m’enquiers de la préparation de ce délice. Curieux et gourmand, le rock critic amateur n’en reste pas moins homme !
Prêts ? Partez. Blind Alley à déguster dans 40 minutes.
Mettez un tablier et peut être rien dessous, saisissez vos plus beaux ustensiles chromés : ça va chauffer en cuisine !
Prenez des tablas pimentés. Insérez des rythmes syncopés, pas trop vifs. Nappez de violons et cordes suaves.
Ajoutez des guitares bien effilées, non nettoyées pour un goût plus authentique.
Et surtout vous y allez franco pour la voix. Versez, versez : il faut avoir de quoi contenir tout ceci.
Une belle voix, féminine et puissante. Premier choix, qualité supérieure.
De celles qui montent et qui descendent, un poil éraillées mais qui ont un parfum large, de l’arôme évocateur et de la bonne saveur qui dure. Cultivée en plein air, blanchie en sous-sol puis marinée en studio 24 pistes. Celle de Zoé J. Roy, en l’occurrence, qui vous fait tout le goût de cette recette.
NB : On pourrait aussi bien la préparer en salade acoustique, fricassée Metal, club sandwich Blues ou tajine Soul aux citrons confits et aux olives à la berbère. Les bons ingrédients font les bonnes recettes.   
De cette voix, une dose ne suffit pas, il en faut encore. Léchez-vous les doigts avant de faire cuire, thermostat max. Chaud devant !
Et quand c’est cuit, servez pour un repas en amoureux. Cupidon arrive et il n’est pas content, dardant ses flèches à tout va. Car ce genre de plat brûlant n’est pas du tout pour les enfants, mais alors pas du tout, waouw, on avait oublié de vous le dire !


Jérôme « Cook by the Book » V.