« Sur scène, nous
sommes des déchaînés. Je trouve qu’il faut jouer fort, mais aussi bien !
Tu verras par toi-même le 29 avril au Divan du Monde ! » Assurait Eugénie, la chanteuse de
Parlor Snakes, au chroniqueur de Songazine. Il peut vous le dire que c’est
vrai. Il a l’a vu de ses propres yeux et oreilles, dans la petite salle de la
rue des Martyrs à Pigalle. Avant leur intervention sur scène, The Craftmen Club, des bretons
de Guingamp, ont ouvert le bal rock. Tout vêtu de noir, ils ont assuré leur
show, en balançant des chansons hargneuses à un public qui montait petit à
petit en température. Le chanteur harangua la foule pour qu’elle se déchaine. Ils
ont balancé un rock à la sauce The Hives. Après avoir fêté sur scène, leurs 15
ans de vie commune, ils ont laissé place dans un coin au fond de la salle, sur
une minuscule scène improvisée, Lena
Deluxe. Cette jolie blonde lilloise armée de sa Rickenbaker et de son
ukulélé, nous a joué en solo, des morceaux rock vintages et sensuels. Pendant
qu’elle jouait, on voyait de l’autre côté de la salle, les Parlor Snakes
préparés leurs matos pour leur show. Les premières parties finis, place aux
choses sérieuses. Les lumières s’éteignent. Ils prennent places, les têtes
concentrées. The Ritual ouvre le bal.
La belle Eugénie arrive, prend le micro et ça démarre en trombe. C’est
partie ! Les décibels se déchainent sur scène. Le public est emporté. La
chanteuse tel un frontman digne de Robert Plant de Led Zep ou de Roger Daltrey
des Who, danse, agite ses long cheveux, se déhanche, prend des poses pendant
que ces musiciens sont entré en transe dans un monde de rock. Ils font corps
avec leurs instruments. Rien à dire, Ils assurent, c’est du beau rock charnel,
explosif et maîtrisé. Le public gesticule sur place, transporté dans leur
univers. Les chansons de leurs deux albums s’entrechoquent, on entend du We are the Moon, Like a Dog, Here Comes the
Hell, Dirt to Gold, Watch Me Live, Wild Eyes… Après un rappel de trois
chansons, notre quatuor se retire de la scène, avec en tête la mission de ce
soir accomplie. Le public est conquis et en redemande. Les instruments posés,
ils rejoignent la foule, pour sonder la température qui a été très élevée lors
de ce show. Cette nuit musicale ne fait que commencer. Ce beau monde du rock
continua sa route au Rock’n’Roll Circus.
Thomas Monot