« Chanteuse mystère et protégée de Damon Albarn », disent les
Inrocks.
Il ne m’en faut pas
plus ! Les surprises, les mystères, j’adore.
Quant à Damon Albarn…
La seule vraie question qui
se pose, lorsqu’on a un nouvel artiste à chroniquer, est : quand trouver
le bon moment pour l’écouter ? Si vous croyez que j’ai le temps de
m’asseoir calmement dans un fauteuil, avant de brancher les enceintes bluetooth
dernier cri que je n’ai pas, vous vous trompez joyeusement. Rien que pour
prendre le temps de changer les deux-trois albums qui stagnent dans mon mp3
très old school (comprenez 720 Mo), je dois prendre rendez-vous deux semaines
avant.
Mais on me parle de Damon
Albarn, là…
Donc je me suis
organisée : dossiers d’inscriptions à remplir, parfait ! J’imprime le
bazar, j’appuie sur PLAY et c’est parti.
C’est tellement bien parti
que j’ai fini par écouter l’EP complet, même une fois mon dossier terminé,
relu, cacheté, timbré. Parce qu’ALA.NI, ça calme. Ça transporte, même.
J’ai l’impression d’écouter
une Edith Piaf à l’américaine, dont il ne manque au son que les craquements du
tourne disque et le côté nasillard de la chanson française. C’est en fait une
jeune femme, black, très belle et très posée, qui nous ramène il y a presque un
siècle. Fermez les yeux et vous êtes dans des music-halls bourrés
d’anachronismes, ou en plein cœur de Broadway, en à peine trois accords et deux
syllabes. On ne sait pas grand-chose d’elle, sinon qu’elle a été choriste, et qu’elle
a du talent.
Son EP sera celui de notre été :
‘You and I, Summer".
Le deuxième volet d’une série
de quatre saisons qui a débuté en mars et se finira cet hiver. Une histoire
d’amour en quatre fois quatre chansons, le principe est simple mais on aime.
Beaucoup.
Juliette D.