lundi 29 juin 2015

ALA.NI : on aime beaucoup.

« Chanteuse mystère et protégée de Damon Albarn », disent les Inrocks.
Il ne m’en faut pas plus ! Les surprises, les mystères, j’adore.
Quant à Damon Albarn…

La seule vraie question qui se pose, lorsqu’on a un nouvel artiste à chroniquer, est : quand trouver le bon moment pour l’écouter ? Si vous croyez que j’ai le temps de m’asseoir calmement dans un fauteuil, avant de brancher les enceintes bluetooth dernier cri que je n’ai pas, vous vous trompez joyeusement. Rien que pour prendre le temps de changer les deux-trois albums qui stagnent dans mon mp3 très old school (comprenez 720 Mo), je dois prendre rendez-vous deux semaines avant.
Mais on me parle de Damon Albarn, là…
Donc je me suis organisée : dossiers d’inscriptions à remplir, parfait ! J’imprime le bazar, j’appuie sur PLAY et c’est parti.
C’est tellement bien parti que j’ai fini par écouter l’EP complet, même une fois mon dossier terminé, relu, cacheté, timbré. Parce qu’ALA.NI, ça calme. Ça transporte, même.
J’ai l’impression d’écouter une Edith Piaf à l’américaine, dont il ne manque au son que les craquements du tourne disque et le côté nasillard de la chanson française. C’est en fait une jeune femme, black, très belle et très posée, qui nous ramène il y a presque un siècle. Fermez les yeux et vous êtes dans des music-halls bourrés d’anachronismes, ou en plein cœur de Broadway, en à peine trois accords et deux syllabes. On ne sait pas grand-chose d’elle, sinon qu’elle a été choriste, et qu’elle a du talent.

Son EP sera celui de notre été : ‘You and I, Summer".
Le deuxième volet d’une série de quatre saisons qui a débuté en mars et se finira cet hiver. Une histoire d’amour en quatre fois quatre chansons, le principe est simple mais on aime.
Beaucoup.


Juliette D.