LOL pour moi qui fis le cador dans le vol aller, entre Paris et Chicago,
appréciant les Foo Fighters et le Cabernet-Sauvignon.
Ce jour, retour par le vol de 15H1O, qui doit atterrir à 06H45. Retour
maison, aaah.
Hé bien, non, American Airlines n’est pas d’accord, nous annonçant des
retards par morceaux de 30 minutes, jusqu’à 17H40 et là, surprise, le Boeing
était cassé, on part à…22H15. Yiihaa !
Je file dans le lounge des Business, au moins 500 mètres carrés accessibles
sur présentation d’une carte d’embarquement de type« pas en classe éco mon pote,
sinon tu restes sur les sièges durs de la porte K7 et tu manges au Mac Do en
regardant des obèses embarquer pour Dallas », un lieu corporate,
international et dans les teintes marron-marron clair. Cela est plein comme un œuf,
cela mange un max (all is free sauf le plateau de sushis), boit pas mal et consulte
son Mac ou son flat phone avec frénésie alors que des TV font couler de l’info
en continu. Wi fi à gros débit.
Boucan d’enfer, sauf dans la « cell free zone », une pièce zen,
où l’on est calme, parle doucement et mange ses olives avec délicatesse en
lisant un journal avec plein de chiffres dedans. J’y file.
Tout ça pour dire que ce matin j’ai découvert à Chicago, un magasin fameux,
le Jazz Record Mart, cliquez ici. Pas aussi grand que les célèbres AMOEBA, mais
déjà gigantesque et spécialisé. Une odeur de … disques y est présente, ça sent
le collector jazz et blues à chaque rayon, neuf et occasion. L’Histoire de la
musique amplifiée, c’est ici, mes amis. Ce qui est touchant est de voir des
rayons entiers de disques… 78 tours en emballages d’époque années 20 ou 30. Et
voilà, encore un truc formidable sur Chicago !
Respect encore pour nos amis ricains qui font tout en grand, les musiciens,
les buildings, les magasins de disques et les retards d’avion.
Allez, so long buddies, et à la prochaine fois.
Jérôme « tomato
juice and crackers » V.